Bonjour Raphaël,

Pffff c'est vrai que ce n'est pas drôle du tout de devoir boire autant quand on n'a pas soif... Mais tu es en bonne voie. Tu fais beaucoup d'efforts, ta volonté est toujours aussi forte : tu te donnes donc tous les moyens pour vaincre cette vilaine maladie.

Et puis avec les câlins de toute ta famille et tous ces gens qui pensent à toi, ça ne peut que marcher : nous sommes si nombreux derrière toi, avec toi!

Et puisque tu as l'air d'aimer les chansons et les comptines, voici un petit poème de Maurice Carème pour toi (avec plein de bises)

Deux petits éléphants

C'était deux petits éléphants, Deux petits éléphants tout blancs. Lorsqu'ils mangeaient de la tomate, Ils devenaient tout écarlates. Dégustaient-ils un peu d'oseille, On les retrouvait vert bouteille. Suçaient-ils une mirabelle, Ils passaient au jaune de miel. On leur donnait alors du lait : Ils redevenaient d'un blanc frais. Mais on les gava, près d'Angkor, Pour le mariage d'un raja, D'un grand sachet de poudre d'or. Et ils brillèrent, ce jour-là, D'un tel éclat que plus jamais, Même en buvant des seaux de lait, Ils ne redevinrent tout blancs, Ces jolis petits éléphants.

Merci beaucoup pour ce joli poême qui plaira beaucoup à Raphaël lorsque nous lui lirons. Et merci d'être là si souvent.

Merci surtout de nous tenir au courant de l'état de santé de Raphaël... Au jour le jour.

Et bravo pour votre courage. Toute cette ténacité sera récompensée, c'est certain.

Cher Poussin,

Oui en fait, l'eau elle ne doit pas venir du tuyau, elle doit venir de la bouteille

C'est pour ça que papa et maman insiste pour que tu boive l'eau de bouteille, l'autre, celle du tuyau tu la retiens et ça te fait gonfler.... alors voilà tu as compris il faut boire

C'est pénible je te l'accorde mais j'ai conscience je suis sure que tu peux y arriver

Grosses bises à vous 4

Chers Raphael, Romain, Marilyn, Eric

Raphael, cet equilibre entre deux maux GVH et corticoides est le secret du succes. Et il est tres difficile à maintenir et te demande de boire de maniere completement anormale.
C'est dans la constance epuisante de votre effort et de votre attention, en ce moment comme dans tous les moments qui ont precede, que reside la victoire.
Je voudrais que nous puissions tous vous soutenir autrement que par des mots. Et surtout Raphael prends du plaisir des que tu te sens un peu moins fatigue, profite de tout l'amour de ceux qui sont près de toi pour être toujours plus fort.
Je vous embrasse.
Christine